Je milite en faveur d'une politique d'écologie intégrale, c'est-à-dire dans laquelle tous les choix, dans tous les domaines, sont assujettis à des déterminants et à des critères écologiques. Pour autant, je ne saurais souscrire à l'idée selon laquelle tout est dans tout.
Ce que demandent les organisations syndicales à travers la notion de consultation récurrente, c'est que l'on se pose, à un moment donné, pour examiner spécifiquement la question de la transformation des activités de l'entreprise et les risques en lien avec les enjeux écologiques auxquels celle-ci est soumise, ou encore pour étudier son bilan carbone. Compte tenu de ce qu'est le dialogue social dans les entreprises, si l'on ne prévoit pas ce temps spécifique, aucune attention ne sera portée à ces enjeux.