Nous avons déjà eu le débat sémantique. Encore une fois, la notion de « transition écologique » recouvre toutes les préoccupations qui ont été exprimées, notamment s'agissant de la santé environnementale.
Permettez-moi quelques mots sur l'article 18. Les auditions des OPCO, auxquelles beaucoup d'entre vous ont participé, ont montré qu'ils étaient pleinement engagés dans la transition écologique et la transformation des compétences et des métiers. Ils ne nous ont pas attendus pour se lancer, mais les rythmes de progression sont différents selon les filières.
Ainsi, la transformation des métiers dans la filière santé dépend beaucoup des réglementations. Dans la filière automobile, la mutation est déjà en œuvre : la formation porte à la fois sur l'entretien des voitures thermiques, qui durera encore une quinzaine d'années, et sur les voitures de demain, qui rouleront à l'énergie électrique et potentiellement à l'hydrogène. La filière du bâtiment, elle, est pleinement engagée dans la transformation avec la rénovation thermique des bâtiments et les nouvelles normes environnementales, notamment la RE2020.
L'article 18 ne fait qu'officialiser l'accompagnement à la transition écologique. Les lignes budgétaires correspondant à ces objectifs seront négociées dans le cadre des contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens (CPOM).