Nous ne participerons pas au théâtre traditionnel, qui nous condamne à l'excès, d'un côté ou de l'autre, donc à l'immobilisme. On ne construit pas un pays sur de bons sentiments. On ne le construit pas non plus dans le rejet de l'autre, la haine et la violence. La France a le devoir de protéger et d'accueillir ceux qui nous demandent l'asile, parce que leur vie est en danger dans les pays d'où ils viennent.
C'est le sens de la convention de Genève, qui vise à s'assurer que nul ne sera renvoyé là où il risque à nouveau d'être persécuté.