Même quand nous travaillons très sérieusement avec les filières, même quand nous nous donnons du temps – car nous savons que la technologie demande du temps –, même quand nous mettons la pression sur l'Europe, même quand nous construisons une trajectoire très précise, avec des dates avec des engagements, nous suscitons des réactions presque caricaturales. Ce phénomène est symptomatique depuis le début de l'examen du projet de loi. Certains nous reprochent systématiquement d'aller trop vite ; d'autres déplorent tout aussi systématiquement que nous allions trop lentement. Ces deux postures assez caricaturales m'encouragent et me font penser que nous avons atteint l'équilibre nécessaire.