Lorsque nous avons créé la taxe incitative relative à l'incorporation de biocarburants (TIRIB), nous avons explicitement exclu les carburants composés d'huile de palme.
Monsieur Potier, il n'y a pas de concurrence entre la filière des biocarburants durables destinés à l'aviation et la production agricole. Je rappelle que les moteurs peuvent recevoir, dès aujourd'hui, jusqu'à 50 % de biocarburants et qu'il n'y a pas d'obstacle technologique à ce que ce taux soit porté à 100 % demain. Le recours aux biocarburants permet donc de décarboner très rapidement « en dur », sans concurrence avec les terres agricoles. J'ajoute qu'il est transitoire : il permet de faire la jonction avec le saut technologique que constituent l'hydrogène et l'hybridation.