Les biocarburants ne créent pas une concurrence d'usages des terres agricoles. À l'instar de la méthanisation, ils peuvent être vus comme un complément lié à la valorisation des déchets. Par ailleurs, n'oublions pas la recherche sur les biocarburants de deuxième génération. Je pense, par exemple, aux travaux que mène l'Institut français du pétrole (IFP) Énergies nouvelles dans ce domaine, notamment au projet Futurol ; auquel je vous invite à vous intéresser. Laissons donc faire la recherche et encourageons l'État à jouer un rôle de stratège ! L'objet du rapport que nous demandons est d'évaluer les différents aspects de la question, de déterminer ce que l'on doit faire dans ce domaine et comment le faire, et non d'opérer des choix.