Je pourrais reprendre à mon compte tout l'argumentaire de Mme Batho, mais pas sa conclusion. L'activité de notre industrie très puissante, de nos ingénieurs très performants s'exerce sur 50 % de la flotte mondiale. S'ils se consacraient à réduire de 25 % la consommation de cette part de la flotte, l'effet serait bien plus fort que par la limitation de l'avion en France. La consommation d'un A340 – de l'ordre de 4 litres aux 100 kilomètres par passager est du même ordre de grandeur que celui d'une voiture individuelle. Gardons un outil productif puissant en France pour pouvoir influer durablement sur ce que sera l'aviation civile de demain et en réduire ses impacts environnementaux.