L'article 36 prévoit d'interdire l'exploitation de services aériens sur des liaisons intérieures, dès lors que le recours à un autre moyen de transport collectif moins émetteur de CO2 assure un trajet de moins de deux heures trente. Or la filière aéronautique a les deux genoux à terre ; elle ne survit que grâce aux subsides publics. Dans ma seule circonscription, 250 emplois sont déjà perdus et 250 autres sont menacés chez Thales, qui a toutefois les moyens d'assurer la reconversion des salariés.
On voit apparaître, à l'heure actuelle, des modèles de développement de l'avion électrique, qui a vocation à accueillir quelques dizaines de personnes pour un vol d'une ou deux heures. Ce type d'expérimentation pourrait être intéressant pour l'avenir.