Il n'existe pas de définition précise de l'artificialisation des sols, et les outils de mesure restent à construire. Il pourra se révéler impératif d'introduire une approche différenciée selon que les projets de construction se situent dans l'enveloppe urbaine existante ou constituent une pure extension urbaine.
Il ne faudrait pas que la définition retenue dans la loi empêche une densification du tissu urbain existant alors que le droit de l'urbanisme prévoit déjà des outils de protection de la nature en ville. Nous proposons que l'objectif de réduction de l'artificialisation tienne compte de manière précise de l'état d'urbanisation des espaces concernés.