Nous serions les utopistes, et vous les réalistes, monsieur le rapporteur. Ce qui n'est pas réaliste, ce n'est pas notre seuil, c'est de continuer cette fuite en avant au regard de l'urgence climatique. Madame la ministre, vous refusez aussi le moratoire pour avancer, mais quand on a discuté de la vacance commerciale ou des friches industrielles, en revanche, il fallait reporter et attendre. Quiconque se promène dans son territoire voit bien à quel point les surfaces commerciales sont omniprésentes, à quel point nous sommes suréquipés et qu'il convient désormais de les limiter drastiquement. C'est bien notre rôle de dessiner une trajectoire et non pas seulement de se laisser guider par la volonté de puissances financières qui ne servent en rien l'emploi local ni les objectifs de préservation du climat.