Sur des sujets agricoles, comme l'interdiction du glyphosate ou des néonicotinoïdes, j'ai souvent appelé à tenir compte des pratiques existantes pour tracer le chemin vers l'interdiction. On m'a reproché de promouvoir une agriculture productiviste. Quand nous replaçons l'agronomie au centre du débat, qu'il s'agisse des légumineuses ou de la plantation des haies, nous dégageons des marges aux agriculteurs.
Je propose que pour toute surface de cent hectares, un kilomètre de haies bocagères soit planté. Leur intérêt pour la biodiversité et l'infiltration de l'eau dans les nappes phréatiques est attesté. Or nos plaines en sont trop dépourvues.