Il est en effet urgent d'intégrer cette notion dans le code de l'environnement. Ces dernières années, la question des limites planétaires s'est invitée dans le débat scientifique et sociétal. Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le budget carbone de la Stratégie nationale bas-carbone se réduit comme peau de chagrin, de même que les terres rares, les ressources en cuivre, la biodiversité – les mammifères sauvages ne représentent plus que 4 % de l'ensemble de la population des mammifères ; on compte les ressources agricoles qui permettront de nourrir l'humanité, on compte les forêts…
Il va de soi, par ailleurs, que les limites planétaires sont définies en l'état actuel des connaissances scientifiques.