Je veux tout d'abord rendre hommage au président de la mission d'information sur l'incendie du site de Lubrizol, Christophe Bouillon, mon prédécesseur. Je m'inquiète des propositions qui nous sont soumises, car elles sont en deçà de ce qu'il conviendrait de faire. La France compte, je le rappelle, 1 312 sites classés Seveso : plutôt qu'un bureau d'enquêtes, il conviendrait de créer une véritable autorité indépendante chargée de prévenir les accidents et de réaliser des enquêtes strictement indépendantes, échappant à toute pression préfectorale. Je suis donc opposé à l'amendement.