Je souhaite vous rassurer : les écoles privées de confession catholique sous contrat ne font pas partie des organismes privés visés à l'article 1er ; je vous renvoie à ce sujet à l'avis du Conseil d'État. Je comprends la gêne que vous avez exprimée : « l'entrisme communautariste » mentionné dans l'exposé des motifs du projet de loi est d'inspiration essentiellement islamiste. Comme vous l'avez indiqué, la liberté de conscience peut s'exercer aujourd'hui en France en même temps que le respect des principes républicains, mais qu'en serait-il si un projet politique en venait à faire primer la religion sur les lois républicaines ?