Je me plie donc à cette injonction, monsieur le président.
La séparation des activités, j'y suis favorable. J'ai dit clairement que les associations se livrant à des activités cultuelles devaient relever du statut de 1905 et celle assurant d'autres activités du statut de 1901. Le fait d'apporter une aide aux personnes démunies ne me semble pas spécifique au culte musulman : cette dimension est présente dans toutes les religions. Je ne pense pas que ce soit incompatible avec la séparation des activités. Je le répète : il est dans l'intérêt du culte musulman de s'inscrire dans le paysage cultuel.
J'ai déjà exprimé clairement ma position concernant l'éducation. Par manque de moyens de contrôle, des enfants peuvent se trouver dans une situation où ils sont soumis à un endoctrinement. Même si l'on inverse la procédure, en demandant aux associations de solliciter a priori une autorisation et non plus en attendant que le contrôleur se manifeste a posteriori, on aura toujours besoin de contrôles. Les difficultés apparaissent souvent par suite d'un défaut de contrôle ou d'une mauvaise application des lois.