Je vais tenter de le faire, monsieur le président.
Non, le contrat d'engagement n'est pas à géométrie variable. Nous voulons qu'il soit simple et qu'il ait valeur de droit.
Oui, il y aura potentiellement une multiplication des contentieux et des recours, mais cela se fera au bénéfice de la personne déshéritée. Je préfère sanctuariser ce droit et protéger les jeunes filles et les femmes déshéritées parce qu'elles sont des femmes et leur donner les moyens de lancer une procédure pour récupérer leur héritage.
Aucun pays n'a légiféré pour permettre la polyandrie. Seules existent des pratiques coutumières, mais non des lois. La polyandrie est pratiquée dans quatre territoires, mais aucun n'a validé par la loi le mariage d'une femme avec plusieurs hommes. Depuis que nous menons des études sur la polygamie, aucun cas de polyandrie n'a été relevé en France. Si vous en trouvez un, je suis à votre disposition pour l'examiner avec vous. À ce stade, ce sont les femmes qui pâtissent partout dans le monde de la polygamie et non les hommes.
Non, pour ce qui est des conventions internationales, puisque cela ne relève pas de la loi.
Enfin, comme je l'ai dit à M. Euzet, nous considérons qu'à l'heure actuelle la loi permet déjà de sanctionner les familles qui demandent les certificats de virginité. Mais cette discussion se poursuivra en séance.