Monsieur le député, je salue votre engagement sur ces questions. Le contrat d'engagement a vocation à être signé par l'ensemble des acteurs du champ associatif, incluant le milieu sportif. Nous avons lancé un cycle de formation, sous l'égide du secrétariat général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR), placé sous mon autorité. Nous avons commencé par le ministère des sports. Avec Roxana Maracineanu, nous avons pu organiser, dès le 12 novembre, des temps de formation pour les directions centrales des administrations. C'est un sujet sur lequel nous travaillons également avec Amélie de Montchalin, pour être certaines que l'ensemble des acteurs qui ont à se prononcer au nom de l'État sur ces questions soient pleinement formés et engagés. Au‑delà de la loi, la question de la formation et de l'information est fondamentale. L'idée est de construire avec chacun. Le rôle de l'État est d'être garant du respect des règles.
Je ne suis pas sûre d'avoir compris votre dernière question. Si je vous réponds à côté, je suis à votre disposition pour échanger. La charte internationale de pratique des Jeux olympiques n'a pas de lien avec notre projet de loi. Le Gouvernement n'a pas fait part d'une quelconque position dessus.