Comme l'a relevé mon camarade, tout agent public ou tout salarié doit, dans l'exercice de son emploi, être protégé contre toutes les menaces et atteintes, en particulier contre la désignation à la vindicte sur internet et les réseaux sociaux. Pour autant, si l'on élargit le débat au-delà de la fonction publique, cette nécessité ne peut conduire à porter atteinte à la liberté d'information de la presse. Dans ce contexte, FO s'interroge sur les conséquences de la rédaction de l'article 18 et note que d'autres pistes présentées comme plus efficaces quant à l'objectif affiché ont été suggérées, tel que le complément à la loi de 1881 relatif à l'incitation et à la provocation.
S'agissant des articles 19 et 20, FO soutient qu'ils ne doivent déroger en rien aux dispositions préservant la liberté d'informer et la liberté de la presse, conformément aux lois existantes. Parallèlement, FO souligne la question prioritaire des moyens et de la justice.
Concernant enfin l'article 31 du chapitre 5, FO renvoie à sa position générale sur la priorité à l'instruction publique dans le cadre du service public de l'Éducation nationale, auquel seul doivent être dédiés les fonds publics, qu'elle estime par ailleurs aujourd'hui insuffisants pour assurer pleinement le droit à l'éducation.