Je souhaite vous interroger sur votre lecture de ce qu'il se passe au sein des associations encadrant des mineurs. Ne faudrait-il pas que les encadrants des associations sportives et culturelles, qui opèrent après l'école, appliquent le principe de neutralité, qui est rappelé dans l'article 1er de ce projet de loi ? Pour la prévention de la radicalisation, ne faudrait-il pas une réponse simple, uniformisée sur le territoire, reposant sur un groupe de suivi qui se mettrait immédiatement en place et réunissant des élus, des enseignants, des membres d'association et des représentants religieux ? Ce dispositif devrait être assez visible et se réunirait dès lors que l'on constate un profil de jeune qui se radicalise.