J'ai l'impression qu'il faudrait parler de séparation sociale et spatiale à l'origine plutôt que de séparatisme. La différence est importante puisque qui dit « séparation » dit « des causes et des origines différentes ».
Vous avez rapporté de la manière la plus fidèle possible la situation de la ville de Trappes, avec un contexte frappant et inquiétant à bien des égards. Ce n'est pas nouveau. Au moment de la loi sur les signes distinctifs à l'école, je me rappelle que l'on parlait beaucoup de Trappes comme base d'une opposition à cette loi, justifiée par des opinions très intégristes. Certains voudraient certainement qu'une généralisation découle de l'exemple de Trappes. En tant que journalistes, pensez-vous que la situation que vous décrivez pour Trappes est une situation extrême ou que cela vaut généralisation, notamment pour les villes et les quartiers populaires au sein desquels il y a eu une immigration forte ou des enfants de l'immigration ? Vous aurez compris que je pense que ce n'est pas le cas, mais j'aimerais vous entendre sur ce point.