J'aimerais demander, une nouvelle fois, à nos collègues s'ils sont conscients des conséquences : dans les établissements privés, sous ou hors contrat, qui accueillent 20 % des élèves, tout signe religieux serait interdit, et il en serait de même dans les établissements de santé privés d'intérêt collectif (ESPIC) dont il a été question hier. J'espère que, dans l'esprit des auteurs de ces amendements, il ne s'agit pas d'être tatillon à l'égard des bénévoles mais de faire preuve de largesse, de tolérance à l'égard des signes religieux dans les établissements privés financés par de l'argent public. Je ne crois pas que ce soit réellement leur position, mais j'aimerais qu'ils nous disent s'ils souhaitent, en conséquence, que l'enseignement privé catholique n'arbore plus aucun signe religieux.