Ce n'est pas vrai.
Pouvons-nous convenir ensemble que la solution qui consisterait à interdire l'expression de toute opinion religieuse dans l'espace public serait disproportionnée, tout comme le fait de viser directement les pratiquants de la religion musulmane – ce qui, par ailleurs, serait tout à fait contraire à la loi de 1905 ? Il importe de juger les personnes non pas pour ce qu'elles portent mais pour ce qu'elles font ; c'est tout l'objet du texte. Au demeurant, le vêtement n'est pas non plus prosélyte en lui-même. M. Lagarde a raison, d'ailleurs, de dire qu'il convient de définir la notion de prosélytisme.