Monsieur le garde des Sceaux, il me semble que vous ne vous adressez pas toujours aux députés de manière très convenable – M. Ciotti a reçu un de vos coups de griffe. Je ne suis pas le dernier à apprécier l'ironie et la controverse, mais j'ai le sentiment que vous en abusez. Cela dit, vous avez votre liberté de parole et je ne suis pas encore ministre de la justice – ce qui est peut-être une bonne chose pour certains…
L'enseignant que je suis en dehors de mon mandat de député est sensible aux propos d'Éric Diard, mais il faut éviter la surenchère verbale dépourvue d'effet. Si, demain, des pompiers, des policiers, d'autres fonctionnaires étaient agressés, faudrait-il insérer dans la loi une disposition similaire ? Je crains que cela n'apporte rien aux enseignants. La sobriété est parfois plus efficace pour assurer le respect envers les représentants de l'État.