Pour faire écho aux propos de M. Pupponi, les arguments techniques ou économiques à l'appui de votre refus ne nous agréent pas.
Aujourd'hui, la collectivité fusionne deux départements, des compétences et des personnels. Elle détient plus de compétences que n'importe quelle région française. L'engagement avait été pris d'intégrer des recettes dynamiques dans l'assiette de l'ensemble des dotations forfaitaires des collectivités fusionnées – ce qui relève d'une logique de bon sens. Or, on nous dit aujourd'hui que ce ne sera pas le cas sans nous expliquer pourquoi.
Ce refus entraînera une diminution des recettes alors même que la Corse entre dans une période de mise en oeuvre d'un projet innovant.
J'ajoute que, du fait de l'adoption d'un amendement gouvernemental, la DCT a été sciemment sortie de l'assiette de la fraction de TVA transférée. Cela revient à reconnaître que la DCT faisait partie de la dotation globale de décentralisation, et nous avions donc raison à l'époque de l'accord politique avec l'ancien gouvernement. Nous n'avons pas d'explications, si ce n'est la volonté politique de nous retirer des recettes.