Le phénomène de radicalisation n'épargne aucun milieu social ou professionnel. Ainsi, la fonction publique française subit de plein fouet le développement de l'entrisme et des manifestations de séparatisme religieux. En mars 2020, le ministre de l'intérieur Christophe Castaner annonçait que plus de 287 signalements de radicalisation islamiste d'agents publics étaient parvenus à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) depuis le 3 octobre, date de l'attentat à la préfecture de police de Paris.
Reprenant une proposition de M. Diard et M. Poulliat, l'amendement vise à interdire l'accès à la fonction publique aux individus qui présenteraient des signes de radicalisation.