Personnellement, je suis opposé à toute subvention publique à une association qui refuserait l'adhésion d'une personne n'appartenant pas à une certaine confession. En revanche, on devrait pouvoir accorder une subvention à une association d'inspiration confessionnelle à l'origine, mais qui mène des actions d'intérêt général. Si l'association distribue une soupe populaire, très bien ; si elle la réserve aux personnes d'une confession donnée, non ! Certaines ont pu prendre soin de mettre des lardons dans la soupe pour écarter les personnes d'une certaine confession : il ne s'agit alors plus de solidarité, mais de prosélytisme religieux.
Il a été fait référence aux statuts, mais nombre d'associations, malgré des statuts anciens, ont fait évoluer leur pratique, comme les patronages d'inspiration confessionnelle qui animent des clubs de football ouverts à tous. J'en ai été témoin comme élu : de vieux encadrants ont voulu faire faire la prière aux gamins, mais les parents n'étaient plus d'accord.
Si certains veulent réserver une activité aux personnes d'une confession donnée, c'est leur droit, mais qu'ils ne touchent pas d'argent public.