J'appelle l'attention de l'ensemble de nos collègues sur les cailloux dont nous parsemons depuis hier le chemin des libertés : si le quinquennat a démarré avec un « État au service d'une société de confiance », nous en sommes presque à construire un État au service d'une société de défiance !
La majorité des Français et des Françaises aurait-elle vraiment un problème avec les valeurs de la République ou avec les libertés ? Faut-il tous les former et leur rappeler qu'ils doivent les respecter dans chacun de leurs actes alors qu'heureusement ils en sont, au quotidien, les vigies et les garants ? Si nous le pouvons encore, il faut que nous traduisions cela en actes dans cette loi.
S'agissant des amendements, si la loi de la République permet effectivement aux maires de veiller à la sauvegarde de l'ordre public, le Conseil d'État n'a sanctionné qu'un abus de pouvoir.