Si la plupart des professionnels de santé dispensent déjà une information auprès des jeunes filles, tous ne le font pas. En cas de fin de non-recevoir du médecin, la jeune fille se retrouve toute seule et doit retourner dans sa famille. Quand on dépose plainte au commissariat, on nous donne des documents concernant les associations d'aide aux victimes ; il faut vraiment imposer une telle obligation aux professionnels de santé. J'entends qu'une telle mesure aurait un caractère réglementaire. Mais quand l'intérêt général est en jeu, par exemple en matière de santé, on l'inscrit dans la loi. Ces jeunes filles ne doivent pas être laissées seules.
Enfin, il convient de rappeler aux médecins qu'ils peuvent jouer un rôle préventif : en orientant ces jeunes filles vers les associations d'aide aux victimes, ils leur permettent de trouver un appui face à leur famille.