Voici bientôt quatre jours que nous avons commencé l'examen de ce texte. Le Gouvernement, chacun l'aura constaté, travaille dans un esprit qui ne consiste pas à organiser les choses avec la seule majorité politique, qui vote le budget et le soutient. Nous avons fait preuve, me semble-t-il, d'une grande ouverture d'esprit, acceptant de réviser plusieurs rédactions et de renvoyer des débats à la séance publique. Monsieur Falorni, si vous envisagez de voter ce texte par conviction, j'imagine que mes propos, quels qu'ils soient, ne vous feront pas changer d'avis. Sur la forme, nous avons montré notre très large ouverture d'esprit. Le Gouvernement ne fonctionne pas comme vous le prétendez. En tout cas, il n'a pas entamé les débats en commission spéciale de cette façon, et il ne les achèvera pas ainsi.