Il nous paraît important que le projet de loi traite du drame des mutilations génitales féminines. Ce fléau mondial correspond, sur le territoire de notre République, à une réalité qui ne doit pas être occultée. En effet, le nombre des femmes vivant en France et ayant subi des mutilations génitales, dont l'excision, était évalué, il y a quelques années, à 60 000 par l'Institut national des études démographiques et, en juillet 2019, à 124 355 aux termes d'un rapport publié dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Il convient d'aller plus loin que le plan national de lutte contre les mutilations génitales féminines en élaborant des instruments juridiques adéquats. Tel est l'objet de cet amendement.