En commission des finances, j'avais appelé à adopter sur ce sujet une vision plus économique, qui suive davantage les cycles. Après presque trois décennies pendant laquelle les taux d'intérêt ont baissé, nous savons en effet que nous allons probablement entrer dans une phase de hausse. La méthode consistant, plutôt que de chercher à voter des lois éternelles, à nous adapter à l'évolution des marchés financiers et, en l'espèce, à celle du coût de l'argent, me semble donc très positive. Je me réjouis de voir ce signal envoyé par l'État, qui montre ainsi qu'il se préoccupe davantage du monde économique que de sa seule doctrine fiscale.