Je suis entièrement d'accord avec Mme Goulet – j'ajoute que, d'après les témoignages, le « point du mari » ne répond souvent même pas à une demande du mari, mais résulte d'une initiative personnelle du médecin.
Toutefois, sans minimiser le moins du monde la gravité de l'acte – vous savez combien je suis impliquée dans la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales –, je ne peux prendre d'engagement à ce sujet dans le cadre du présent projet de loi, d'autant que la question ne relève plus de mes attributions directes. S'agissant notamment de la mise en œuvre du rapport sur ces violences que j'avais commandé au Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, il faudrait interroger le ministère des solidarités et de la santé. Je ne me défausse pas, je ferai l'intermédiaire avec plaisir, mais je n'ai pas autorité sur l'administration compétente.
Il en va de même du bilan du plan excision, que j'ai lancé dans le cadre de mes précédentes fonctions mais à propos duquel je ne peux désormais rendre compte que de ce qui est fait en matière de dépôt de plainte, de suivi, d'accompagnement et d'interventions de la police et de la gendarmerie, notamment concernant les femmes migrantes et étrangères.
Demande de retrait.