Deux catégories d'observations révèlent un malentendu qui justifie que l'on fasse évoluer la rédaction.
Vous objectez qu'on serait obligé de déclarer ses convictions, ce qui est attentatoire à la liberté. C'est tout le contraire ! « […] sans que puissent être invoquées les convictions politiques, philosophiques ou religieuses […] », exclut précisément d'avoir à les invoquer pour justifier l'IEF.
Je peux entendre qu'il est tout à fait légitime pour toute famille d'avoir des convictions politiques, philosophiques ou religieuses, et que celles-ci déterminent le type d'enseignement qu'elle choisit en conscience pour ses enfants. C'est une chose que de reconnaître cette liberté, qui est effectivement constitutionnelle ; c'en est une autre que d'en faire un étendard pour un choix que l'on doit faire administrativement.
Considérez mes propos comme prolégomènes à l'amendement de la rapporteure qui poursuivra cette discussion.