Lorsqu'une école hors contrat recrute un enseignant, aucun contrôle n'est effectué. Elle doit, une fois par an, envoyer la liste de ses enseignants, de sorte que le contrôle s'exerce éventuellement a posteriori. Or, il n'est pas question que, pendant plus d'un an, on confie nos enfants à un enseignant figurant sur un fichier relatif au terrorisme ou à la radicalisation. Je propose donc, par l'amendement CS937, qu'avant de recruter un enseignant, les responsables puissent saisir la préfecture pour qu'elle vérifie que celui-ci ne figure ni dans le FIJAIT, ni dans le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ni à la lettre S du fichier des personnes recherchées (FPR). Les responsables que nous avons auditionnés nous ont confirmé qu'ils ne pouvaient pas être informés de ces éléments lors d'un recrutement.