Au début de notre mission d'information, M. Poulliat et moi-même avons constaté que les personnels de l'administration pénitentiaire n'étaient pas soumis à un criblage par le service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS), si bien qu'actuellement, une vingtaine de surveillants pénitentiaires sont inscrits au FSPRT. Depuis mars 2019, les choses ont changé. Mais les enseignants ne font toujours pas l'objet d'un tel criblage, ni les éducateurs, dont certains ont pourtant été envoyés sur des théâtres d'opérations. Il est urgent de remédier à cette situation.
J'ajoute que, lors de l'examen de la proposition de loi relative à la sécurité globale, je suis parvenu à faire adopter un amendement qui vise à soumettre à un criblage les personnes chargées de la maintenance dans les transports publics.