Ces dernières décennies, dans les quartiers, nous avons subi le lent effondrement des mouvements d'éducation populaire, que cette loi pourrait être l'occasion de refonder. Seul le mouvement sportif a réussi à se maintenir. Tous les autres, ceux qu'on appelait les tiers de confiance, ont disparu. Je ne dis pas que c'est la faute d'un grand méchant, et je pense que ces mouvements doivent aussi analyser les causes de leur disparition. Mais nous devons réfléchir pour voir comment revenir à une action éducative périscolaire.
J'ai été très surpris, en me préparant pour ce débat, de constater qu'il y avait un code du sport mais rien qui réunisse toutes les autres activités. Quand Mme la ministre dit que l'on sait former des fonctionnaires mais pas les responsables du secteur associatif, cela fait frémir les gens qui ont mon âge. Il y a quarante ans, il y avait une multiplicité de formations dans le domaine associatif, très fiables, contrôlées par l'État. Tout le monde a entendu parler de la fédération Léo-Lagrange, des Francas, des grandes associations familiales. Tout cela a disparu. Mon amendement est un amendement d'appel. J'aimerais que l'on trouve comment étendre aux autres activités ce que l'on va définir pour le domaine sportif. C'est ainsi que je propose un code qui soit une extension du code du sport, un code du sport et de l'activité éducative en dehors de l'école. Nous devons restructurer l'éducation extrascolaire, sans quoi nous n'y arriverons pas.