Le débat n'est pas entre la droite et la gauche, mais entre les libéraux et les conservateurs. Je me place dans le camp des premiers, de ceux qui pensent que la liberté de conscience et la liberté d'expression prévalent en la matière.
Il y a un point sur lequel je suis d'accord avec vous : c'est un débat philosophique et politique. Il ne concerne pas que les accompagnatrices de sorties scolaires mais l'ensemble de ceux qui, à un moment, non pas en tant que fonctionnaires astreints à des obligations particulières liées à leur statut, mais en tant que citoyens éclairés et libres, peuvent apporter un peu de ce qu'ils sont à l'exécution du service public, sans rien renier de leur personnalité et de leurs convictions mais sans franchir le pas du prosélytisme, ce qui tomberait sous le coup de loi.