Je constate que les positions respectives de la majorité et du Gouvernement divergent. Si Mme la rapporteure fait preuve de bonne volonté, M. le ministre souhaite éviter la multiplication des circonstances aggravantes. Si cette position est compréhensible, il me semble qu'elle se heurte à la nécessité de protéger les personnes en situation de handicap, et plus généralement les personnes dépendantes ou vulnérables.
Je ne suis député que depuis le mois d'octobre. Au fil de l'examen des textes, j'ai souvent constaté que lorsque nous avons des idées voisines et visons des objectifs communs, on nous dit en commission « nous verrons cela en séance publique », puis, en séance publique, « nous verrons cela en deuxième lecture », et ainsi de suite. On m'a déjà fait le coup à plusieurs reprises, notamment dans le cadre de l'examen du présent texte.
Je vous propose donc, madame la rapporteure, de mettre aux voix nos deux amendements. Si l'un d'eux est adopté, nous pourrons le modifier en séance publique ; s'ils sont rejetés, nous pourrons travailler ensemble à une nouvelle rédaction.