Sur un sujet comme celui-là, il est bon effectivement que les débats soient nourris et que des convictions s'expriment : après tout, la politique, c'est d'abord faire des choix. J'entends bien qu'il s'agit de la restriction de l'une de nos libertés fondamentales, mais une telle restriction est possible si un intérêt supérieur lui est confronté. Nous pensons que l'intérêt supérieur de l'enfant peut justifier une telle atteinte à cette liberté. Au demeurant, compte tenu des discussions nourries que nous avions eues, la rédaction à laquelle nous étions parvenus en séance publique avait atteint un équilibre assez raisonnable.
Si j'entends toutes les observations faites s'agissant du contrôle, il faut se référer à cette même rédaction pour considérer qu'un système plus performant sera mis en place.
Au-delà de la lutte contre les séparatismes et de la défense des principes de la République, c'est une option forte que de dire que l'école, d'une manière générale, est très bénéfique à l'enfant en termes de socialisation et d'ouverture, même si les parents – je suis une mère de famille nombreuse – ont leur mot à dire.