Par définition, chaque enfant est chez lui dans l'école de la République. J'entends que vous avez déposé un sous-amendement d'appel, mais il faut faire attention au risque pointé par la rapporteure, c'est-à-dire l'idée qu'un élève transgenre bénéficierait automatiquement de l'instruction en famille : ce serait complètement contre-productif, et je ne suis pas certain qu'une telle question soit opportune dans le cadre de ce débat.
Par ailleurs, je ne peux pas laisser dire qu'il y aurait une sorte d'inertie de l'éducation nationale en la matière. Beaucoup a été fait dans le domaine de la lutte contre les LGBTphobies. Nous y sommes très attentifs au titre de la lutte contre les différentes discriminations qui peuvent exister au sein de l'école de la République. Ce n'est pas le moment de dresser un bilan et des perspectives d'ensemble sur ce sujet.
La circulaire à laquelle vous avez fait référence doit bel et bien sortir, simplement c'est un sujet très complexe qui mérite beaucoup de travail. Il est fait en lien avec les associations et en prenant en compte les différents points de vue, qui ne sont pas univoques sur cette question. Si on veut réellement être au service de chaque élève, il faut affiner les propositions. L'objectif est que la circulaire soit prête pour la prochaine rentrée scolaire.