Il s'agit d'un vrai problème. Mais la solution proposée n'est pas la bonne. Ceux qui étaient députés dans les années 2000 – ils ne sont pas nombreux, je dois même être le seul – se souviennent qu'elle a été expérimentée deux fois, de 2000 à 2004 et de 2010 à 2013, sans efficacité ni à la hausse ni à la baisse.
Le problème, que vous admettez, Monsieur le ministre, est que l'absentéisme semble progresser. Votre excellent service de statistiques peut-il nous dire ce qu'il en est ? Si tel est le cas, que faire ? En la matière, il ne faut pas faire preuve d'angélisme. Certains enfants des couches sociales défavorisées sont très assidus à l'école, et certains enfants de couches sociales favorisées pratiquent l'absentéisme scolaire, faute de parents pour leur demander s'ils étaient au café au lieu d'être à l'école. Ne pas aller en cours est même arrivé à certains d'entre nous !
Quelle est l'ampleur du phénomène ? Est-il en expansion ? Quelles solutions apporter ? Nous ne pouvons pas nous contenter de faire preuve d'angélisme ou de dire « On ne sait pas trop ». Monsieur le ministre, sur les solutions, vous êtes un peu sec. Que peut-on faire ?