Dans les DOM, les tribunaux et les prisons sont structurellement défavorisés et en retard sur l'hexagone. En 2014, le contrôleur général des lieux de privation de liberté a indiqué que les établissements de La Réunion ne respectaient pas le droit fondamental d'être placé en cellule individuelle, droit d'autant plus pertinent en période d'épidémie. Il a aussi indiqué que les salles de consultation du quartier des femmes ne pouvaient recevoir de matériel médical.
Notre collègue Ugo Bernalicis a dû saisir le tribunal administratif pour exercer son droit de visite parlementaire. Pouvez-vous nous assurer que tout a été mis en œuvre pour permettre aux parlementaires de visiter les prisons dans les conditions de sécurité sanitaire requises ?