Outre-mer, les dysfonctionnements importants en matière d'accès au droit sont amplifiés par la crise du Covid-19. J'ai bien noté que le dispositif d'avances permettrait de sécuriser la situation des avocats, mais je souhaite rappeler la nécessité de revaloriser l'aide juridictionnelle. À Wallis-et-Futuna, les justiciables sont défendus devant la cour d'assises par des citoyens, car l'État refuse de prendre en charge les frais de déplacement et de séjour des avocats au barreau de Nouméa. La crise risque d'aggraver ces situations.
Je viens de réveiller le ministre polynésien de la santé, alertée par le cas dont vous avez parlé au centre pénitentiaire de Faa'a Nuutania. Il précise qu'il s'agit d'une personne travaillant à la prison, mais qu'aucun détenu n'a contracté le virus.
Je voudrais ouvrir le débat sur l'après-Covid-19 et la lutte contre les nouveaux types de délinquance et d'incivilité. Comment la justice s'organise-t-elle pour lutter contre la cybercriminalité, dont les entreprises et les citoyens sont de plus en plus victimes ?
Prévoyez-vous outre-mer des réouvertures échelonnées, selon les territoires ?