Le taux de chômage des outre-mer français est le plus élevé d'Europe. La crise sanitaire de 2020 a des conséquences économiques encore plus marquantes dans nos territoires éloignés. Malgré les plans successifs pour favoriser l'emploi, l'inexorable évolution du fort taux de chômage continue d'en dégrader la situation économique et sociale.
Depuis des années, les pères et les mères de famille ont recours aux dispositifs d'insertion professionnelle, en particulier aux contrats aidés, afin de reprendre pied dans le monde du travail. Les employeurs du secteur associatif ou les collectivités territoriales, notamment les petites communes, ont autant besoin des jeunes de moins de 26 ans que des personnes plus âgées et expérimentées, en fonction des missions qu'elles ont à confier.
Serait-il possible, d'une part, d'harmoniser le taux des aides d'État fixé par décret pour tous les contrats visés à l'article L. 5134-30 du code du travail, et, d'autre part, pour donner de la visibilité aux acteurs de nos territoires, de fixer un taux national de prise en charge de 60 % minimum ? Il s'agit de mettre sur un pied d'égalité jeunes de moins de 26 ans et personnes plus âgées pour accéder à un emploi aidé, qui est parfois la seule chance de trouver un emploi outre-mer.