Dans le contexte exceptionnellement grave de crise sanitaire que nous connaissons, le Président de la République a confié à Jean-Louis Debré la mission d'étudier les conditions dans lesquelles le scrutin prévu en mars 2021 pourrait être maintenu. La question a recueilli un large consensus auprès des différents partis politiques au niveau national. Le rapport de M. Debré fait toutefois mention d'une exception pour la collectivité territoriale de Guyane, dont le président aurait allégué une hypothétique deuxième vague attendue sur le territoire pour le mois de juin 2021.
Je ne peux que me satisfaire de la capacité du gouvernement à prendre le pouls au niveau local, avant de décider au niveau national. Concernant la Guyane, à ce jour, les autorités préfectorales et sanitaires invitent les habitants à beaucoup de prudence, car elles observent des indices qui laisseraient penser à une résurgence de circulation du coronavirus sur le territoire. Dès lors, j'ai du mal à comprendre comment, à la mi-novembre 2020, on peut envisager une nouvelle vague pour juin 2021.
En tant que ministre, vous devez disposer de nombreux éléments d'information. Ceux-ci vous donnent-ils une vue assez précise de la manière dont la situation épidémique pourrait évoluer sur le territoire de la Guyane ?