Si j'ai demandé un scrutin public sur cet amendement de suppression, c'est parce que le sujet, me semble-t-il, pourrait dépasser nos couleurs partisanes. L'argument de Stéphane Peu me paraît de bon sens au regard des problèmes précis qui se posent à beaucoup de Français. Je ne vois pas, de surcroît, l'urgence qu'il y a à légiférer sur la question, d'autant que, comme vient de le rappeler Charles de Courson, nous avons récemment abaissé le plafond.
On peut toujours écrire au ministre en cas de problème, m'objectera-t-on ; mais si l'on anticipe sur d'éventuels problèmes, c'est bien que l'article n'a pas de sens, en tout cas tel qu'il est rédigé, dans la hâte. J'aimerais donc que nous votions tous en notre âme et conscience sur cet amendement, qui tend à supprimer un article selon moi « mal fichu ».