Au nom du Modem, je souhaite saluer les annonces très ambitieuses du Gouvernement mentionnées dans le plan de relance que vous venez de nous décrire. Les moyens sont à la hauteur des objectifs présentés avec l'immense défi de concilier l'activité économique et la transition écologique. Au Modem, vous le savez, nous sommes partisans d'une écologie pragmatique, qui puisse se concilier avec la compétitivité et la croissance.
De nombreux sujets sont pris en compte dans ce plan de relance, tels que la rénovation des bâtiments, la lutte contre l'artificialisation des sols, les mobilités vertes ou la transition agricole. Parmi eux, le sujet de l'investissement et du développement de technologies vertes me semble fondamental pour atteindre nos objectifs. La France dispose de toutes les compétences pour prendre une position de pointe dans ce domaine.
Par exemple, l'hydrogène vert est une solution d'avenir permettant d'atteindre nos objectifs de neutralité carbone avant 2050. C'est également une filière porteuse d'emploi puisque jusqu'à 100 000 postes pourraient être créés d'ici 2030. Mon département de Vendée est d'ailleurs fortement engagé sur ce projet avec la start-up Lhyfe qui développe et opère des sites industriels de production d'hydrogène vert.
En vue d'atteindre nos objectifs en matière de mix énergétique, un soutien similaire est-il prévu pour les filières biogaz et éthanol ? Quels seront les moyens déployés ? Les sept milliards d'euros engagés seront-ils suffisants pour faire de la France la pionnière de l'hydrogène décarboné ?
Plus généralement, je salue l'annonce du quatrième programme d'investissements d'avenir (PIA 4), mentionné dans le plan de relance. Il vise à financer les innovations dans le domaine écologique. Il semble néanmoins recouvrir des problématiques très différentes et vastes. Pourriez-vous nous préciser des exemples de projets innovants qui pourront être financés ? Les collectivités locales pourront-elles bénéficier de ces fonds ?