Ce que je regrette avant tout, c'est que nous examinions ce projet de loi pour avis. Une commission spéciale aurait dû s'en saisir ; il n'est pas normal que l'on considère que l'agriculture est une affaire économique, plutôt qu'écologique. C'est révélateur des problèmes qu'elle traverse aujourd'hui !
D'autre part, faire une loi de circonstance et mettre en place une dérogation quand on a un problème, c'est gouverner à courte vue. On cède à la pression alors qu'on fait face à une catastrophe écologique annoncée ! Notre collègue M. Jean-Claude Leclabart, qui est agriculteur, l'a dit lui-même : de toute façon, trois ans, ce ne sera sûrement pas assez. C'est très inquiétant !
Vous jurez vos grands dieux, monsieur le ministre, que la mesure sera circonscrite à la betterave, mais le problème touche aussi d'autres filières.