Je vous remercie, monsieur M. Jean-Luc Fugit, d'avoir rappelé que la loi du 8 août 2016 avait permis qu'à plus de 90 %, les néonicotinoïdes ne soient plus utilisés dans notre pays, car c'est cela, la réalité. Cette ambition a été défendue avec courage par les parlementaires et appliquée avec tout autant de courage par les agriculteurs, et le résultat est là. Ce courage-là ne doit toutefois pas empêcher, lorsqu'on se trouve dans une impasse, d'avoir l'humilité de le reconnaître.
Je tiens à souligner que jamais je n'ai essayé de minimiser les conséquences environnementales de l'utilisation des néonicotinoïdes. Ce que je privilégie, c'est une approche en termes de souveraineté. Peut-on dire que quand bien même on ne trouverait pas d'autres solutions, ce ne serait pas si grave, que la filière s'arrêtera et qu'on arrêtera de manger du sucre dans deux ans ?