Effectivement, il est regrettable de s'en remettre à un décret pour définir les substances concernées par cette interdiction. Je rappelle à tous mes collègues que nous étions parvenus à inscrire dans la loi dite « ÉGALIM ». l'interdiction des pesticides néonicotinoïdes de quatrième génération, comme le sulfoxaflor. Rappelez-vous les pressions, les courriels envoyés à l'époque par Dow Chemical pour essayer de contrer les amendements de Mme Delphine Batho et les miens ! Nous avions trouvé une position commune selon laquelle c'était à la loi de définir les substances concernées par des interdictions, et donc par des dérogations. C'est le sens de cet amendement.